Quatre moyens de connaître ce
qu'était la tragédie chez les Grecs ont survécu au
temps : "les pièces qui restent (...), les restes des
anciens théâtres (...), ce que les auteurs anciens ont
écrit sur le théâtre (...) et ce qu'il est convenu
d'appeler les monumenta : vases peints, sculptures et
statuettes ou tout autre type d'œuvre d'art susceptible de nous dépeindre ce qui
était fait au théâtre" (in H.C. BALDRY
(1975), Le théâtre tragique des Grecs,
Éditions Maspero - La Découverte, collection
"Agora").
En modelant en direct ce qui se passe sur la scène au cours
des répétitions de Bérénice, Dominique
ALIQUOT, sculpteur, renoue avec une tradition antique. Mais cette
réponse immédiate à la sollicitation
théâtrale n'est pas la seule que la sculpture permette.
Il en est d'autres plus synthétiques, parfois plus
éloignées du fait théâtral, qui montrent que
la sculpture, de par son écriture
formelle, peut aussi avoir ses
vérités et son spectacle propres.